Mauritanie: les 137 travailleurs révoquées de l’Ener perdent espoir dans cette longue attente.

ls sont 137 ex-travailleurs lâchés sur le carreau suite à la fusion entre la société Ener et celle de Attm. Ce calvaire remonte en 2018 quand l’Ener fut liquidée et son personnel compressé.

Commença pour ces « bouts de bois de Dieu » un cauchemar affligeant qui entamera inexorablement l’équilibre psychique de ces braves serviteurs de la nation. Présents des années durant sur tous les fronts pour construire routes, ponts et chaussées. Les voilà qui courent dans tous les sens pour tenter de recouvrer ce qui doit tenir lieu de leurs droits. Ils méritent plus encore.

Mais ne cherchent-ils seulement que ce qui leur revient dans les accords déjà signés et dont l’ordre d’exécution a été donné par le Président Mohamed Ould Ghazouani à la primature de le finaliser dans les meilleurs délais.

C’est alors qu’une commission interministérielle (fonction publique et équipement transports) a étudié le dossier et rendu ses travaux depuis le mois de mars 2020 avec mention favorable.

Qu’est-ce qui bloque ?

A cette question les ex-travailleurs n’ont pas à ce jour de réponses sachant seulement que le dossier est entre les mains de Mohamed Bilal conseiller du PM et président de la commission interministérielle. Que s’est-il passé pour que l’exécution souffre de tout ce retard et dans un contexte où la pandémie -covid accentue la misère sociale et la précarité des ménages. 137 âmes révoquées de l’Ener ont perdu leurs nerfs dans cette longue attente devenue troublante.

Les plus fragiles sont fauchés par la maladie d’autres sont tombés dans la déchéance physique et psychologique. Des familles entières vivent dans la tourmente d’une longue épreuve injuste que les autorités en charge de ce dossier leur font endurer. Comme si le droit de disposer de ses droits est un délit. Le message urgent adressé aux hautes autorités par ces ex-employés de toutes les catégories est de demander le règlement définitif de ce dossier qui continue de faire des victimes.

« A nos jours nous avons perdu quelques collègues malheureusement décédés. Et d’autres sont alites malades stressés et psychiquement défaillant. »

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