Ce jeudi, l’armée soudanaise a annoncé sa mise en garde contre « la mobilisation des forces et l’ouverture à l’intérieur de la capitale et de certaines villes » de la part de la direction des Forces de soutien rapide, dirigée par Mohamed Hamdan Dagalo.
Cela s’est produit lors d’une déclaration de l’armée, dans laquelle elle a déclaré : « Ces mouvements ont eu lieu sans l’approbation du commandement des forces armées et sans aucune coordination avec lui ».
Pour sa part, les Forces de soutien rapide ont annoncé plus tôt qu’elles sont déployées dans tout le pays dans le cadre de leurs fonctions normales.
Il a déclaré qu’il « se propage et se déplace dans tout le pays, afin d’assurer la sécurité et la stabilité, de lutter contre les phénomènes de traite des êtres humains, l’immigration illégale, de lutter contre la contrebande et la drogue, la criminalité éphémère et d’affronter les gangs de vol à main armée partout où ils existent ».
Les Forces de soutien rapide sont un groupe paramilitaire qui opère au Soudan en vertu d’une loi spéciale sous sa propre chaîne de commandement, selon l’Agence France-Presse.
Les relations entre l’armée et les Forces de soutien rapide se sont détériorées, ce qui a retardé la signature d’un accord soutenu par la communauté internationale avec les partis politiques sur une période de transition de deux ans dirigée par des civils menant à des élections.