l’armée française a révélé sa nouvelle stratégie dans la région du Sahel africain, après son retrait du Mali.
Le commandant de la force française, le général Laurent Michon, a déclaré que l’armée française avait l’intention de changer sa façon de se déplacer dans la région du Sahel après son retrait du Mali, proposant désormais de fournir un « soutien » et non de remplacer les forces locales.
Michon a précisé que le nombre de soldats français tombera à 2500 uniquement dans la région du Sahel à l’issue du processus de retrait, ce qui ouvre la porte à un voyage de coopération renforcée avec d’autres pays de la région en fonction de leurs besoins.
« Nous pourrons quitter le Mali d’ici la fin de l’été, comme l’a demandé le président Emmanuel Macron.
Il a souligné que « les procédures d’accueil au Niger sont prêtes », ajoutant : « Nous n’allons pas redéployer la force Barkhane au Niger, mais sur le plan logistique, nous devons passer par ce pays ».
Michon a ajouté : « La menace terroriste n’est pas très élevée sur l’axe Gao-Niamée. Les groupes armés reprennent des forces, notamment l’Etat islamique dans le Grand Sahara car nous ne bougeons plus pour frapper sa colonne vertébrale.
Michon a poursuivi : « Si la menace est présente, mais elle peut être davantage contrôlée car ce couloir est beaucoup utilisé par la force MINUSMA, l’armée malienne et la force Barkhane ».
Michonn a nié que le retrait français représentait un échec et a expliqué : « Notre mission était de rendre les forces maliennes capables d’affronter l’ennemi.
Concernant le développement de la présence militaire française au Sahel et en Afrique de l’Ouest, Michon a déclaré : « Après le retrait du Mali, il est prévu que 2 500 soldats français resteront au Sahel à la fin de l’été, mais cela dépend avant tout de la volonté des pays africains. Il y a des contacts entre les capitales africaines, Paris et les capitales européennes.